Circuit-court pour la paille !
En effet, du champsà l’isolation du fournil, il n’y a qu’un pas et peu d’énergie pour la fabriquer, la transporter et l’installer.
Bottelées l’été dernier en petites bottes facilement déplaçables, cette paille est issue du blé fermier, a été stockée à l’abri de l’humidité avant d’être valorisée pour l’isolation du bâtiment.
Utilisée pour isoler le plafond et le mur Est du fournil, la priorité a été donnée à l’isolation des parties neuves de ce nouvel espace. Les caissons qui accueillent la paille sont fermés aux rongeurs et autres « utilisateurs potentiels » et déconnectés les uns des autres.
Installée entre le bardage en douglas et les plaques de fermacell, -sur 20 cm – pour les murs, et entre les dalles d’OSB3 et les plaques de fermacell -sur 15cm- pour le plancher-plafond, nous retiendrons la simplicité de pause malgré la difficulté à maîtriser le tassement homogène de la paille issue des petites bottes.
Si la découpe, étonnante, des bottes à la tronçonneuse reste un chantier efficace, le caractère systématique de cette pratique appliqué à l’ensemble d’un bâtiment est à déconseiller en raison de sa dangerosité (proximité de la pointe de la lame de la tronçonneuse avec les montants verticaux de la structure bois).
Un beau chantier cependant, en terme d’éthique en tout cas !