Une meunerie opérationnelle !
Désormais installé et en fonctionnement, le moulin permet de renforcer la cohérence, souhaitée sur la ferme dès l’origine de notre projet, en ayant relocalisé toutes les phases qui conduisent du grain au pain. Une belle étape et beaucoup de grains à moudre en perspective …
Propos d’André ASTRIE, concepteur du moulin :
L’idéal est donc d’écraser l’amande et de respecter les enveloppes tout en les ponçant pour en ouvrir les dures cellules de l’assise protéique. Ce résultat, on l’obtient en écrasant quelques grains de blé entre une grande pierre plate et une plus petite déplacée alternativement, procédé très ancien et peu pratique qui occupa les femmes de l’antiquité pour la moitié de leur vie. Le moulin est une amélioration de ce procédé. Il est constitué d’une meule inférieure fixe et d’une meule supérieure tournante munie d’un trou au centre au travers duquel le grain arrive. La rotation de la meule amène progressivement le grain dd centre vers la périphérie, d’abord en l’écrasant progressivement puis, les surfaces étant de plus en plus rapprochées et plus douces, les enveloppes non brisées glissent juste entr’elles avant de sortir. Dans la même opération, toutes les substances libérées sont intimement mélangées, y compris le germe malgré sa consistance légèrement grasse et tenace. La farine de meule convenablement faite a une valeur incomparable…. »